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Les lectines empêchent de maigrir

Vous avez tout essayé pour perdre du poids… en pure perte ? Alors, vous avez probablement un problème d’inflammation lié à votre alimentation et plus particulièrement aux lectines. En effet, la première cause de l’inflammation se trouve dans notre assiette… parce que «nous sommes ce que nous mangeons» ! Tout ce que nous absorbons influe sur notre santé. La bonne nouvelle, c’est que cet état inflammatoire prolongé est facilement maîtrisable en modifiant simplement le contenu de votre assiette.

Les lectines, dont fait partie le gluten, sont des toxines végétales sécrétées par les plantes pour se protéger de leurs prédateurs. L’une des découvertes majeures de ces dernières années dans le domaine du surpoids et de l’obésité, c’est l’identification du caractère inflammatoire des lectines.

Elles augmentent la production dans notre organisme de cytokines (molécules inflammatoires) et diminuent celles des adiponectines (molécules anti-inflammatoires).

Une fois absorbées dans les aliments, elles se fixent en priorité sur les glucides pour traverser le système digestif sans passer par le sang, empêchant l’absorption des nutriments et favorisant le stockage de sucre dans les tissus adipeux, ce qui fragilise le système immunitaire.

L’ouvrage publié en 2017 par le Dr Steven Gundry, Le Paradoxe des plantes, explique le pouvoir de nuisance des lectines sur des intestins déjà fragilisés. Les lectines, en se liant avec les récepteurs de la leptine (hormone de satiété) et de l’insuline (hormone de stockage du gras), sèment la confusion pour nos systèmes de contrôle et empêchent la perte de poids.

L’inflammation de bas grade (réaction inflammatoire sans signe clinique) augmente la masse grasse et plus particulièrement la graisse abdominale. Impossible par conséquent de retrouver ou de conserver un juste poids (équilibre entre toutes les masses corporelles) sans éliminer toute inflammation des tissus.

LECTINES : NOTRE MICROBIOTE INTESTINAL NE LUI DIT PAS MERCI

En principe, le corps procède lui-même à l’élimination de ses déchets par la peau, les reins, le foie, les poumons et les intestins. Mais parfois, leur accumulation est trop importante et l’organisme ne parvient plus à y faire face.

Et notre microbiote intestinal ne lui dit pas merci. Le système digestif est le premier touché par les processus inflammatoires : ballonnements, flatulences, diarrhées, constipation ou alternance des deux.

Le métabolisme est perturbé : prise de poids inexpliquée, migraines, douleurs musculaires et ou articulaires, problèmes de peau (eczéma, psoriasis, acné) et souvent une grande fatigue sans cause réelle.

Ce ne sont pas les aliments qui sont ici en cause mais la manière dont ils sont «produits». Pour des raisons de coûts, la grande majorité des végétaux sont récoltés avant maturité et stockés dans des entrepôts, gazés à l’éthylène qui facilite la croissance des plantes.

LECTINES : LES PLANTES NE SONT PAS DES PETITS ETRES SANS DEFENSE

Mais voilà, les plantes ne sont pas des petits êtres sans défenses… Elles disposent de super-pouvoirs pour résister à leurs prédateurs. À l’inverse des animaux, elles ne peuvent s’enfuir pour échapper à un prédateur ou à de mauvaises conditions environnementales. Alors, quand elles sont en danger, elles produisent des toxines que nous consommons en grande quantité.

Détoxifier l’organisme est une étape essentielle pour préserver sa santé et conserver un juste poids. Quand vous supprimez les «agents inflammatoires» (en l’occurrence, les lectines) de votre alimentation, votre corps n’est plus obligé de consacrer toute son énergie pour «éteindre le feu de l’inflammation».

Il peut passer en mode «réparation» et libérer le gras excédentaire. Comme nous sommes tous uniques, il est compliqué de définir une norme alimentaire parfaite pour chaque individu. À tel point que «bien manger» peut devenir un véritable casse-tête…

D’autant qu’il est pratiquement impossible d’éviter totalement les lectines, tant elles son présentes dans notre alimentation : dans les céréales comme le blé, les légumineuses, les arachides mais aussi dans les fruits et les légumes comme les tomates, les aubergines, les poivrons…

Voici trois conseils pour adapter son alimentation si vous ressentez les effets néfastes de la lectines :

  • Limiter, voire supprimer pendant 3 mois, les aliments les plus
    riches en lectines.

À savoir :

les céréales (blé, maïs, riz, d’autant plus en version complète – les céréales complètes contiennent plus de lectines) mais aussi les légumineuses (lentilles, pois chiche, soja…), les légumes (courges, courgettes, citrouilles, tomates, aubergines, pomme de terre), les viandes (animaux nourris aux céréales), les fruits (hors saison), le lait contenant de la caséine A1 (l’A2 contenue dans le lait de brebis, chèvre, bufflonnes et de certaines vaches nourries à l’herbe ne pose aucun problème de digestion).

  • Supprimer tous les aliments transformés, eux aussi riches en lectines.
  • Privilégier les aliments pauvres en lectines : les légumes verts à feuilles (épinard, fenouil, laitue, endive…), les crucifères (tous les choux et brocolis et champignons), les tubercules (patate douce, manioc), l’avocat, l’huile d’avocat, l’huile d’olive, les poissons bios non nourris aux céréales et les crustacés